Ne cherchez ni Dune ni l'esprit de Franck Herbert dans ce roman : vous ne trouverez ni l'un ni l'autre ! C'est de la littérature de gare, et de l'écriture au kilomètre. Tout y est cousu d'un fil blanc plus gros que le bras. Or, quand la fin est connue dès le début, il faut que ce soit bien raconté, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici. Histoire sans grand intérêt et personnages principaux caricaturaux sont, en plus, desservis par une écriture lourde qui verse sans cesse dans le mélo et essaie de nous émouvoir à grand renfort d'adjectifs (j'aurais dû compter les "atroce" et "horrible", qui doivent être de très loin les plus employés), opposant jusqu'à en être ridicule les méchantes et cruelles machines aux malheureux humains, exhaltant sans finesse l'abnégation des gentils héros face aux méchants humains égoistes. A éviter boudi