Le temps a passé, et on retrouve Takeshi Kovacs dans un nouvel environnement. La première partie déroule ce que j'appelle les péripéties d'usage, celles qui font avancer les pages, mais pas l'histoire. Du coup, il faut attendre la moitié du livre pour qu'il se passe vraiment quelque chose. Ce deuxième opus aborde un thème entrevu dans le premier tome (les martiens) mais sans, là encore, aller au fond des choses. La science fiction, le space opéra, ne servant finalement que de décor aux ambitions humaines, affrontements, trahisons... C'est bien dommage ; il y avait matière à nous faire rêver. Ca se lit bien, d'accord, mais je suis tout de même un peu déçu